Remerciements

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Nous souhaitons remercier chaleureusement les personnes qui ont participé à la campagne des législatives dans le Vaucluse.

Elles ont donné de leur temps pour afficher, tracter, rédiger, publier, réseauter, etc… Autant de talents et d’énergie qui nous permettent d’imaginer les actions à venir et de mieux organiser le comité Vauclusien.

Merci aussi aux donateurs locaux et nationaux qui ont permis de réaliser les affiches, les professions de foi et les bulletins de vote. La mutualisation a du bon !

Monique Bérion & Cédric Lecellier

La dernière cartouche

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Les réseaux sociaux baissent le rideau. La vente est finie ! La campagne arrive au CLAP de FIN.

Nous n’avons pas parlé des autres candidats sur ce blog, ni même des chats du parti animaliste. Pourquoi donc ? Parce que nous n’avons pas la passion de critiquer mais seulement de donner envie à quelques-uns de regarder de plus près notre offre politique.

S’il s’en trouve des électeurs, alors tant mieux.

Si nous y trouvons des contributeurs à notre travail de réflexion pour demain, alors CHAMPAGNE !

Nous avons des parties de projet politique en commun avec d’autres groupes, et particulièrement sur les questions qui touchent à la protection de la planète et sur le travail.

Cette convergence nous plait bien, alors que nous en recevons parfois des critiques.

Faisons-nous des pronostics ? Bien peu. 3 à 4% des électeurs de nos circonscriptions ont le souvenir d’avoir voté NOUVELLE DONNE aux élections européennes, mais à peine 1% étaient revenus avec nous pour les régionales. Qui a vu Anne Hessel ou Pierre Larrouturou dans un grand magazine ou à la TV ? Personne évidemment, ils ne s’y trouvent quasiment pas.

Cependant, nous sommes quelques-uns à juger que nous avons un trésor à partager, assez pour nous installer dans le paysage électoral… et nos candidats sont bons !

« Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes ! »

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C’est un message de 4 mètres, écrit avec soin, sur le mur d’une église, du côté du Col de Larche, tout près de la frontière italienne dans les Alpes de Haute Provence.

Pour nos rêves, les urnes sont à l’évidence trop petites pour les uns et fermées à toute idée de rêve pour les autres. Nous sommes vraiment dans un pays de mécontents !

Trop petites ? Car un projet politique peut enflammer, faire espérer des changements, mais rarement à la hauteur des rêves de chacun. Voter c’est d’abord renoncer. Le programme de NOUVELLE DONNE est une ordonnance de soins. Personne ne saute de joie devant une ordonnance !

Fermées aux rêves, les urnes ? Souvent oui, au motif qu’elles évitent le rêve, le décrochage du réel. Il est offert de choisir des hommes (et le terme embrasse les femmes) et des propositions de traitement. Les docteurs en économie, en finances, en éducation et j’en passe se bousculent pour donner quantité de diagnostics et de traitements. Faut pas rêver, non !

Notre projet politique est plein d’histogrammes, de chiffres, de termes difficiles et précis.

Il lui manque ce qui ferait arrêter le bras de l’écrivain public du message sur le mur. Pas un policier de proximité, mais une connivence qui en ferait un récit qui donnerait envie de nous, et là je montre collectivement la classe politique.

Il vaut mieux faire envie que pitié, vous le saviez. Et là c’est manqué parce que ce message suscite en nous peut-être autant de connivence gênée que de pitié.

Les murs des lamentations

affiche_emploiTournée de collage dans l’Avignon extra muros …

Les panneaux sont offerts au mieux aux écoliers, aux mamans et aux nounous.

En fond d’impasse, en voie étroite… là ils gênent le moins, parce qu’il en faut un camion à chaque zone de vote, quitte à les enfermer dans une cour intérieure ! La tournée donne la nausée.

Le seul endroit d’où on peut voir un coiffeur et une banque, devant l’école de St RUF, et là, les affichages y sont tous invisibles de la rue parce que tournés vers l‘école !

Comment en arrive-t-on à une telle misère de mise en scène démocratique ?

Parce qu’ils sont près des écoles ? C’est en partie vrai, on les verrait mieux près des supérettes ou des commerces. La plupart des écoles sont isolées autant que les immeubles ou les maisons individuelles qui les entourent. Il n’y a pas de lieux à vue du public. Il n’y a rien !….nulle part. Rien à voir ! Pas de supérette, de coiffeur, de boulangerie. Un désert !

Les panneaux extra-muros sont placés pour respecter la loi, mais pas du tout pour informer le mieux possible !

Il faut aller place de l’Horloge à AVIGNON, devant la mairie pour comprendre la compétition qui est engagée ? Jouir de 3 mètres recul. Ailleurs et surtout dans les « quartiers » c’est encore près des écoles qu’il se trouve le plus de monde en réalité et la proximité des bureaux de vote est imposée.

Au fait, que montrent les panneaux ? Un chat, des têtes d’humains et deux mains, la fragile et la forte, la mature et la juvénile, la main qui a besoin de travail et l’autre qui a besoin d’avenir ! Ce sont les mains de NOUVELLE DONNE …

Qu’espérer de l’exercice d’affichage ? Peu en effet, mais malheur à nous si ce droit devait disparaître ! Ce serait bien un motif de lamentations !

GG

Pour la protection des animaux …

vacheLes animaux font partie de notre vie.

Nous faisons partie intégrante de la même nature.

La violence envers les animaux renvoie à celle de la société.

Pour un avenir désirable et paisible, nous devons reconnaître notre responsabilité envers les animaux et ne plus opposer les causes suivant une ligne de faille humain/non-humain abusive.

Nouvelle Donne a de nombreuses propositions pour la protection de la vie animale.

Parmi elles :

  • Programmer la fin des élevages intensifs et/ou en batterie.

  • Accompagner le changement vers des élevages permettant un large accès au plein air, avec des densités maximales d’animaux bien inférieures aux critères actuels.

  • Obligation de soins pour les animaux malades ou blessés.

  • Abandon des pratiques cruelles.

Il en va de la santé des animaux et aussi des humains.

Comment peut on imaginer une seconde que la consommation de produits issus d’animaux stressés ou maltraités puisse de plus être bénéfique pour la santé humaine ?

chatLes animaux de compagnie ont une importance très grande dans la santé physique et psychique de nombreux humains.

Nous nous prononçons pour le droit absolu à emmener son animal de compagnie avec soi en maison de retraite.

Nous travaillerons au développement de l’admission d’animaux dans certains services hospitaliers et de soins palliatifs.

MGB

J’ai 82 ans !

82ans« J’ai 82 ans, je suis française de naissance.

Quand j’étais jeune, au Maroc, on vivait tous ensemble : les juifs, les chrétiens, les musulmans. Il n’y avait pas de problème. On faisait les fêtes, les mariages ensemble.

Il y a des noirs, des jaunes… Vous, vous êtes rose, mais on a tous le même sang, on est tous pareils, de passage. Demain on est morts. »

« C’est pas des vrais musulmans les terroristes, c’est pas ça l’Islam »

« Le problème, c’est qu’il n’y a pas de travail, ni en France, ni en Espagne, ni ailleurs. Les jeunes traînent toute la journée, la nuit on les voit qui trafiquent. 

Il y a plus de racisme qu’avant. »

Nacera, une Française des « quartiers »

Ne nous laissons pas aveugler par ceux qui colportent la haine par leurs armes ou leurs paroles haineuses.

Voter Nouvelle Donne c’est tisser du lien social, c’est faire vivre la liberté, l’équité et la solidarité »

MGB

Moi, m’sieur !

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Moi, m’sieur ! Moi, M’sieur ….

Qu’est-ce que vos candidats vont faire pour les personnes porteuses de handicap, pour l’agriculture, pour les animaux… ?

Nous recevons des sollicitations…. Pourquoi pas ?

Les données qui font la matière de nos projets politiques et ceux des autres sont disponibles, en long, en large et en hauteur (de vue) sur notre site national.

Plutôt que de chercher, on demande juste le paragraphe qui nous intéresse. C’est une vision bien consumériste de l’usage des candidats députés. Pourquoi pas ?

Les travaux de NOUVELLE DONNE sont répertoriés dans 700 rubriques et des secteurs ne sont pas encore servis par le travail de quelques-uns. C’est incroyablement complexe et périlleux, si on ne veut pas « bluffer », de tenir des propos qui engagent la parole du parti.

Les grandes associations qui ont des CAUSES à défendre n’attendent jamais les élections pour faire leur travail de questionnement auprès de ceux qui gouvernent. Elles savent exactement où sont les quelques lignes législatives qui pourraient bouger en fonction des majorités et sont sans illusion sur l’aide effective des petits partis.

Elles se font connaître, comme nous, parce que c’est un moment rare et propice à l’écoute mutuelle. Présenter en 5 minutes le point de vue de NOUVELLE DONNE sur l’agriculture, le commerce international concerné, la question foncière, l’environnement, les ressources en eau, les pesticides … et j’en passe est un exercice à fuir. Pour expliquer le projet politique de NOUVELLE DONNE, il faut se poser une heure devant un bon diaporama. Tout le reste en mode fast-food est une agitation sympathique, une manière de faire connaître « la marque », comme on le dit dans le marketing. Rien de mieux.

Faut-il renoncer à séduire, à promettre ? Certainement oui, mais ne jamais renoncer à donner à penser et à nous rencontrer quand c’est possible. C’est un sentier étroit !

Ah, qu’acò es bèu !

Ah, qu’acò es bèu1 !

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Combien de fois ai-je entendu cette expression de la bouche de mon arrière grand-père que j’ai eu la chance de connaître assez longtemps pour m’en souvenir.

Lui qui avait connu dans son jeune âge, l’éclairage à la bougie ou à la lampe à pétrole, s’émerveillait toujours en appuyant sur l’interrupteur électrique.

Je ressens un peu le même sentiment actuellement en tapant sur le clavier de mon ordinateur pour partager et m’adresser à vous.

Que dirait-il aujourd’hui en voyant tout cet automatisme, robots ou autres logiciels se substituer de plus en plus aux tâches dédiées jusqu’ici aux hommes ?

Ce progrès fascinant fait peur à certains pour l’avenir et celui de leurs enfants. Il leur « pique » le boulot et brouille leur destin. Et c’est là que nous rappelons qu’il faut travailler moins pour travailler tous, que le temps libre ainsi dégagé doit être une source d’épanouissement personnel.

Nous répondons que le progrès est une bonne chose et une chance à condition qu’il soit partagé par le plus grand nombre.

Au lieu de cela nous constatons que la richesse ne cesse d’augmenter pour une poignée de privilégiés (banques, bourses, spéculateurs, multinationales…) mais aussi la pauvreté et la précarité pour beaucoup d’autres.

Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.

Comme le rappelle la Charte de NOUVELLE DONNE, le progrès technique et les gains de productivité doivent redevenir des facteurs de progrès social, d’émancipation et de diversification des activités humaines.

Alors n’ayons pas peur de l’avenir, indignez-vous et les 11 et 18 juin, votez pour les candidat.e.s Nouvelle Donne.

1Patois provençal : Ah, que cela est beau !

Travaillons-nous trop ou pas assez ?

EinsteinavaitraisonPour le même salaire, seriez-vous prêt à céder un peu de votre temps de travail salarié contre plus de temps libre ? Par « temps libre » nous entendons reprendre la main sur nos rythmes de vie. Par « travail salarié » nous entendons temps de travail subi et non choisi. Par « céder » nous entendons réduire de 20% soit passer de 5 jours travaillés par semaine à 4 jours travaillés par semaine.

Si la réponse peut paraître évidente pour certains d’entre nous pratiquant un travail pénible (tâches physiques ou répétitives, horaires décalées, absence d’autonomie, management oppressant, ennui, perte de sens, etc), elle l’est peut-être moins pour des salariés équilibrés et épanouis au travail. Ceci dit le travail n’est pas tout, et même pour des salariés heureux dans leur job, sans doute plus de temps en famille n’est-il pas de refus, ou à profiter de culture, de sport, à faire du bénévolat, ou à se reposer tout simplement. Pour le même salaire qu’en travaillant 5 jours ?

Réduire la durée légale du temps de travail c’est possible aujourd’hui, sans perte de salaire ni endettement de l’État ou des entreprises. Les entreprises qui passent à la semaine de 4 jours (soit 32 heures) au lieu de 5 jours (soit 35 heures) et qui créent 10% d’emplois nouveaux en CDI se voient exonérées judicieusement des cotisations chômage. Un mouvement global des entreprises vers un fonctionnement à 32 heures par semaine pourrait créer 1,6 millions d’emplois.

Renouer avec une tendance historique de l’augmentation du bien être de tous, par la réduction du labeur humain, n’est pas utopique. C’est bien le sens de l’histoire et des révolutions industrielles. Le progrès rapide et exponentiel de la technologie, l’avènement d’internet et l’intelligence collective, nous le permet avec un potentiel plus élevé que jamais (nous sommes assistés par de nombreux logiciels, automates et robots). Ce progrès, notre bien commun (au même titre que nos services publics, nos routes, nos écoles, nos hôpitaux, notre système éducatif et de recherche, etc) est précieux, et doit être partagé par tous. Il n’y a aucune raison de ne pas profiter dès aujourd’hui de notre génie collectif, du fruit de notre travail, de notre contribution et de celle de nos ancêtres à la société. Le vouloir, le réclamer, est un mouvement civique, enthousiasmant, réaliste, éminemment politique.

Réduire le temps de travail a un impact décisif sur chaque citoyen et crée un cercle vertueux pour le budget de l’État: impact positif sur l’assurance chômage et les cotisations (emplois créés, retraites rééquilibrées), sur la consommation de services et donc la croissance et la collecte de TVA (plus de temps libre), sur la productivité des entreprises (mieux-être au travail), la santé publique et la sécurité sociale. Elle permet par exemple une prise en charge alternative des personnes vulnérables (très grande vieillesse, enfants, handicapés, malades, etc) grâce à un meilleur encadrement par leur famille ou par des associations boostées par le bénévolat.

Malheureusement il est trop tard pour ce quinquennat puisque le partage du temps de travail n’est pas au programme. En revanche il peut déjà être étudié, mieux connu, porté au débat voire expérimenté (400 entreprises pratiquent déjà la semaine de 4 jours avec succès en France). Le terrain peut être préparé, balisé, fertilisé, ensemencé… De nombreux économistes envisagent le partage du temps de travail comme seule solution pour lutter contre le chômage. Les répercutions sont énormes, aussi bien sur le plan personnel que collectif. Ne nous privons pas d’une opportunité historique d’ancrer le débat en politique, de bénéficier d’une visibilité sur les expérimentations en cours, d’exiger une lucidité démocratique sur ce sujet qui mérite toute notre attention. Parlons-en dans nos familles, au travail, au bureau, sur les chantiers, à l’usine, dans les entrepôts logistiques, dans les associations, à l’école, à l’université. La volonté politique existe, soutenons-la si nous y croyons et si nous le souhaitons.

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur le site de Nouvelle Donne https://www.nouvelledonne.fr/nos-idees

Ou sur le site européen https://dutravailpourtous.fr

Une vidéo à partager: https://www.youtube.com/watch?v=4n2tWyIuA8g