« Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes ! »

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C’est un message de 4 mètres, écrit avec soin, sur le mur d’une église, du côté du Col de Larche, tout près de la frontière italienne dans les Alpes de Haute Provence.

Pour nos rêves, les urnes sont à l’évidence trop petites pour les uns et fermées à toute idée de rêve pour les autres. Nous sommes vraiment dans un pays de mécontents !

Trop petites ? Car un projet politique peut enflammer, faire espérer des changements, mais rarement à la hauteur des rêves de chacun. Voter c’est d’abord renoncer. Le programme de NOUVELLE DONNE est une ordonnance de soins. Personne ne saute de joie devant une ordonnance !

Fermées aux rêves, les urnes ? Souvent oui, au motif qu’elles évitent le rêve, le décrochage du réel. Il est offert de choisir des hommes (et le terme embrasse les femmes) et des propositions de traitement. Les docteurs en économie, en finances, en éducation et j’en passe se bousculent pour donner quantité de diagnostics et de traitements. Faut pas rêver, non !

Notre projet politique est plein d’histogrammes, de chiffres, de termes difficiles et précis.

Il lui manque ce qui ferait arrêter le bras de l’écrivain public du message sur le mur. Pas un policier de proximité, mais une connivence qui en ferait un récit qui donnerait envie de nous, et là je montre collectivement la classe politique.

Il vaut mieux faire envie que pitié, vous le saviez. Et là c’est manqué parce que ce message suscite en nous peut-être autant de connivence gênée que de pitié.